Bushido : Le code du guerrier
Le Bushido est le code du guerrier, celui-là même que les samouraïs devaient respecter.
Véritable code d’honneur de la classe militaire, le Bushido a influencé l’établissement d’écoles d’arts martiaux, entre autres, qui ont toutes un point commun : un code précis. Mot de trois syllabes, Bushido signifie « bu », l’ensemble des techniques martiales, « shi » le guerrier et « do » la voie. Sa pratique, dans l’ensemble, mène à la maîtrise de soi par le biais d’un travail constant entre l’esprit et le corps.
Inspiré du bouddhisme zen, de la philosophie du shintoïsme et du confucianisme chinois, l’esprit du bushido implique la constante recherche de la perfection, la confrontation de la peur par le biais de l’oublie du « moi », principe zen. Le code du samouraï est pour sa part le résumé du bushido et s’applique à l’ensemble des arts martiaux. En voici les grandes lignes :
Le courage : Yuukan
Le courage est perçu comme étant une force d’âme, un outil qui nous permet d’imposer ce qui nous semble juste.
La Droiture : Tadashi
La droiture, c’est le respect de son devoir dans la sincérité, l’endurance et l’honnêteté. Elle est l’élément qui permet d’anéantir tout conflit ou toute impasse et du coup, assure le respect des autres.
La bonté et la bienveillance : Shinsetsu/h3>
Il s’agit du respect de son prochain, de la préoccupation à l’égard des autres. C’est l’amour, la noblesse et la sympathie à l’état le plus pur et c’est l’absolution des défauts et erreurs des autres.
Le contrôle de soi : Seigyo
Selon les arts martiaux et particulièrement ici, selon le samouraï, de se laisser envahir par la colère ou de laisser voir physiquement une émotion est un grand signe de faiblesse. Il s’agit d’un principe de base du bushido.
L’honneur : Meiyo
L’honneur entraîne un comportement empreint de dignité et de sagesse. Il pousse à respecter le code moral dans la poursuite de ses objectifs et se rattache avec la fidélité, car sans cette dernière, pas d’honneur.
Le respect : Sonchoo
Il s’agit su respect des autres, mais aussi de son environnement. Ne jamais rire des autres ou les ridiculiser constitue l’un des critères primordiaux du bushido et s’avère bon pour l’ensemble des arts martiaux.
La fidélité : Chujitsu
De tenir ses engagements et promesses dans la sincérité et la loyauté est une base pour le samouraï qui jure fidélité à son maître et qui consacre son existence à plus grand que lui-même. Sans loyauté et fidélité, il ne peut y avoir d’honneur.
La modestie et l’humilité : Ken
Il serait impossible d’enseigner les arts martiaux sans tout d’abord faire preuve l’humilité et de modestie. Ces qualités enrayent la vanité et l’orgueil et permettent d’apprécier un être pour les vraies raisons. À l’inverse, une trop grande modestie, qui pourrait être perçue comme étant fausse, ne fait que décourager autrui ou laisser paraître un élan de vanité.
La sincérité : Seijitsu
Selon les arts martiaux, le salut est l’expression la plus significative de la sincérité. Cette qualité proscrit le mensonge, perçu aussi comme étant un grand signe de lâcheté. La sincérité englobe par ailleurs les autres qualités du code, puisqu’elle fait partie de chacune d’elles.
Modestie, humilité, fidélité, sincérité, respect, courage, droiture, honneur et contrôle de soi sont les fondements du Bushido et devraient s’appliquer à la vie courante de chaque individu. Ce sont des qualités essentielles et si tous les êtres humains en étaient dotés, la planète en serait profondément transformée.
