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Jardins japonais
Techniques

Techniques et principes subséquents

Après les types de jardins et leurs principes, les quelques techniques pour élaborer un jardin sont tout autant fondamentales pour créer un final selon les règles de l’art.

Techniques

Ces grandes techniques sont au nombre de quatre et se doivent d’être respectées pour adhérer à l’état d’esprit que procure le jardin japonais. Les voici expliquées.

Le symbolisme :

Il consiste en la juxtaposition de divers éléments significatifs selon les croyances bouddhistes ou taoïstes. La représentation la plus commune consiste en la pierre. Par exemple, deux pierres l’une près de l’autre, représentent la longévité et le bonheur. Ces pierres se doivent cependant d’être l’une plus élevée et l’autre plate, afin de représenter la tortue et la grue, aussi symboles de bonheur et de longévité. De gros rochers disposés en groupes peuvent quant à eux symboliser Bouddha et ses disciples.

La dissimulation :

Appelée en japonais le miegakure (cacher et révéler), la dissimulation est une technique intégrante du jardin japonais. Elle implique que l’on ne doit pas tout montrer du jardin, que l’on doit dissimuler certains items d’un point de vue esthétique. De mettre certains éléments en arrière-plan donne une nouvelle perspective et peut parfois même faire paraître le jardin plus grand.

L’asymétrie :

L’asymétrie rend la composition du jardin japonais plus dynamique en évitant le déséquilibre qu’un objet pourrait créer en étant trop important ou dominant. L’asymétrie allège du même coup le paysage et le rend plus fluide aux yeux de l’observateur. Selon la technique, on regroupe les objets pour en faire un tout, de manière à éviter qu’ils ne soient perçus au premier plan dans le champ de vision. Ainsi, l’observateur peur voir le jardin comme un panorama, de telle façon que son regard ne focalise pas sur un point donné, mais plutôt sur l’ensemble, d’un point d’intérêt à l’autre.

La perspective :

Avec la technique de la perspective, on cherche à donner une illusion de grandeur au jardin. En alternant la taille des objets selon le principe de miniaturisation, on permet à l’observateur de visualiser une véritable scène. On s’appuie par ailleurs sur les principes de la peinture chinoise, qui ont trois types de profondeurs : un plan premier, un intermédiaire et un lointain. Ainsi, on juxtapose et on joue avec les éléments de manière à créer plusieurs visions d’un même paysage.

L’utilisation de l’ensemble de ces techniques conduit à l’obtention d’un jardin japonais typique. Il faut par contre les comprendre en profondeur et concevoir le jardin en fonction de celles-ci sur un plan avant même de se mettre à la réalisation du projet. Ainsi, les imperfections peuvent être beaucoup plus rapidement corrigées.

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