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Jardins japonais
Origines

Origines des jardins japonais

Tantôt déchaînée, tantôt douce et hospitalière, la nature au Japon exige qu’on la respecte, qu’on vive en harmonie avec elle.

Origines

C’est pourquoi, selon la croyance, les Japonais se seraient établis dans le pays des dieux. Là où la rencontre des forces sacrées se fait par le biais des éléments de la nature tels que l’eau, l’arbuste, la montagne, l’arbre, la chute, pour former un tout. Le jardin japonais englobe ces éléments, tout en faisant partie de ce vaste ensemble, et il ne tient qu’à l’homme de trouver sa position dans ce contexte apaisant pour éventuellement en retirer une énergie vitale.

Tout comme le reste de la culture japonaise, l’art des jardins est né et s’est enrichi de l’influence extérieure, des apports des différentes vagues d’immigration sur le sol japonais.

On croit notamment que ce sont les Coréens qui ont pour la première fois aménagé des jardins très élaborés, suivant les modèles chinois, vers la période Asuka, soit entre 552 et 710. Chez ces derniers, l’édification de jardins dans de petits espaces clos était associée au culte des morts.

Mais c’est avec la naissance d’un nouveau culte, le shintoïsme, que les réelles bases de l’art des jardins japonais seront établies. Plus qu’une religion, qu’une croyance, où chaque force est élément de la nature est assimilé à une représentation divine ou sacrée, le shintoïsme est un mode de vie permettant à l’homme de cohabiter avec la nature dans le respect et l’équilibre.

Dès 593, l’esprit des jardins japonais s’épanouira et évoluera au gré d’époques précises. Les époques Asuka (593-710), Nara (710-794), Heian (794-1185), Kamakura (1185-1333), Muromachi (1333-1568), Momayama (1573-1603), Edo (1600-1868) et enfin l’époque contemporaine (1869-aujourd’hui). Au cœur de ces dernières, plusieurs bouleversements viennent influencer l’aspect des jardins japonais. L’imposition du bouddhisme par le prince Shôtoku Taishi, l’amalgamation des traditions chinoises et japonaises ainsi que l’intégration d’éléments significatifs chinois dans la conception des jardins, la rédaction d’un « mode d’emploi » visant à expliquer par étapes comment créer un jardin harmonieux (appelé Sakutei-Ki), l’avènement du bouddhisme zen, l’intégration de la cérémonie du thé dans la conception (jardin de thé) et enfin l’ouverture importante du Japon sur le monde.

Aujourd’hui, ces jardins sont d’une beauté peu commune et d’une popularité grandissante. Tel un splendide paysage qui s’étend devant les yeux, les jardins japonais sont l’union des forces, de la nature et de l’humain. Sans quoi, ils n’auraient pas le même équilibre.

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